Clyde Bonato (35 ans) a déjà donné son sang plus de 30 fois. Son père est originaire du Congo, sa mère est à moitié suisse, à moitié allemande. Ayant grandi à Vevey, Bonato vit désormais à Zollikofen et travaille comme prêtre et informaticien.

Monsieur Bonato, comment en êtes-vous venu à donner votre sang?

La première fois que j’ai fait un don, c’était pendant le service militaire: nous étions là comme groupe, ce qui a facilité les choses. Je l’avoue: je n’aime pas particulièrement la petite piqûre avec la seringue. Les premières fois, j’ai dû surmonter un peu ma peur, maintenant c’est devenu la routine. Je n’arrête pas de me dire que cette petite piqûre peut avoir un si grand impact pour une autre personne!

Pourquoi continuez-vous à faire des dons?

Je suis pasteur et j’ai intériorisé les valeurs chrétiennes: nous devrions être moins égoïstes. Un accident ou une maladie peut nous toucher tous. Alors, nous sommes également heureux de recevoir de l’aide. Je crois au dicton: qui sème, récolte.

Qu’aimeriez-vous donner aux personnes qui hésitent encore?

Elles ont certainement leurs raisons de ne pas faire de don. Je respecte ce choix! Mais il y a aussi des raisons importantes de le faire. Elles doivent peser pour elles-mêmes le pour et le contre. De plus, les gens du Centre de don de sang sont toujours très sympathiques et il y a du café et des sandwichs gratuits. En Suisse, nous avons le privilège de pouvoir aider les autres d’une manière aussi simple – il ne faudrait donc pas hésiter.