Interview

Reconnaissante pour les directives anticipées – à 47 ans

Un moment d’inattention, un angle mort. Soudainement, on se trouve là – au bord du gouffre. Il est judicieux de se confronter à sa propre fin de vie, indépendamment de l’âge et de la maladie.

Ehepaar wandert in den Bergen

Brusquement et complètement inattendu – chaque année, de nombreuses personnes sont arrachées à la vie: sur les routes suisses, dans les accidents de travail ou de loisirs, par une insuffisance cardiaque. Les victimes sont souvent dans la fleur de l’âge lorsqu’elles se retrouvent soudainement aux soins intensifs et ne peuvent plus dire comment elles souhaitent être traitées.

Afin que la propre volonté compte

Si, dans un tel cas, la fin de vie n’a pas été discutée auparavant, sa propre volonté ne peut plus être entendue et appliquée. C’est précisément la raison pour laquelle des directives anticipées sont judicieuses: toute personne capable de discernement peut y consigner les traitements médicaux qu’elle accepte et ceux qu’elle rejette au cas où elle ne peut plus décider par elle-même.

Ce faisant, elle décharge également ses proches d’une décision difficile dans une situation déjà très stressante. Aline Berthoud, responsable Soutien pour les personnes âgées à la CRS Canton de Berne, région Seeland – Jura bernois, en a personnellement fait l’expérience. Son mari avait 47 ans lorsqu’il a perdu la bataille contre sa maladie.

«Je suis très reconnaissante d’avoir pu lui parler de ses souhaits avant son décès», déclare Aline Berthoud. «Je savais donc exactement ce qu’il voulait et j’ai pu défendre sa volonté.»

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